D’où viennent les huîtres Amélie?

Nos huîtres sont élevées et sélectionnées à Marennes-Oléron (France), berceau de l’huître depuis l’époque romaine. Les grandes familles de l’empire les faisaient venir à grands frais pour leurs banquets.

Comme le vin, les huîtres acquièrent des propriétés uniques en fonction de l’environnement dans lequel elles sont cultivées – leur propre « merroir » unique. Amélie a son « merroir » exclusif.

Bourcefranc-le-Chapus, une ville ostreicole

L’activité économique a toujours été tournée vers la mer. Autrefois les habitants étaient des sauniers et des pêcheurs, aujourd’hui, ils sont marins et ostréiculteurs.

La pointe du Chapus possède un port utilisé par les ostréiculteurs et une petite flotte de chalutiers.

L’ancienne gare SNCF (restaurée en 2004) témoigne de l’importance du trafic ostréicole et touristique qu’elle connut jusqu’en 1970 avec la ligne Paris Austerlitz-Le Chapus. Une deuxième gare existait au centre de la commune tant la quantité d’huîtres a expédier était grande, surtout lors des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, les camions remplacent le train via la plateforme de transit des produits de la mer inaugurée en 2003.

Bourcefranc-Le Chapus est le 1er port ostréicole du bassin Marennes-Oléron, par le nombre d’ostréiculteurs inscrits maritime. C’est pourquoi, la commune est dotée d’un établissement réputée, le Lycée Aquacole de la Mer et du Littoral, où ses élèves peuvent y préparer les baccalauréats traditionnels mais surtout des brevets de techniciens liés aux activités maritime.

Dévoiler la vérité des huîtres d’été

Pendant de nombreuses années, un mythe culinaire a dicté que les huîtres ne devaient être consommées que pendant les mois contenant la lettre « R », de septembre à avril. Cela a laissé les mois d’été, de mai à août, comme une période sans huîtres. Cependant, cette «règle R» est devenue obsolète et il est temps de dévoiler la vérité sur les huîtres d’été.
La règle du mois « R » est née avant la réfrigération, lorsque les mois plus chauds pouvaient entraîner une détérioration plus rapide des huîtres, ce qui présentait un risque pour les consommateurs. L’apparition de la technologie moderne et les progrès de la sécurité alimentaire ont toutefois rendu cette règle largement redondante. Grâce à une récolte contrôlée et à une réglementation stricte, il est désormais parfaitement sûr de profiter de vos coquillages préférés pendant les mois d’été également.
Ce bond en avant en matière de sécurité alimentaire est principalement le résultat de deux avancées majeures. Le premier est la réfrigération moderne et les techniques de refroidissement rapide, qui limitent efficacement la croissance bactérienne et réduisent les maladies d’origine alimentaire. Et le second, remarquablement, réside dans la biologie même des huîtres elles-mêmes.

Entrez dans le monde des huîtres triploïdes.

Les huîtres, comme la plupart des organismes, ont généralement deux ensembles de chromosomes et sont donc appelées « diploïdes ». Cependant, dans les années 1990, les scientifiques ont développé une méthode pour créer des huîtres « triploïdes », qui ont trois ensembles de chromosomes et sont stériles. Cette stérilité change la donne.
Pendant les mois les plus chauds, les huîtres diploïdes se reproduisent, les rendant molles et moins savoureuses, ce qui est une autre raison pour laquelle les gens les évitent en été. Les huîtres triploïdes, cependant, ne se reproduisent pas et restent donc fermes et savoureuses toute l’année, y compris pendant les mois sans «R».