D’où viennent les huîtres Amélie?

D’où viennent les huîtres Amélie? Nos huîtres sont élevées et sélectionnées à Marennes-Oléron (France), berceau de l’huître depuis l’époque romaine. Les grandes familles de l’empire les faisaient venir à grands frais pour leurs banquets.

Comme le vin, les huîtres acquièrent des propriétés uniques en fonction de l’environnement dans lequel elles sont cultivées – leur propre « merroir » unique. Amélie a son « merroir » exclusif.

Bourcefranc-le-Chapus, une ville ostreicole

L’activité économique a toujours été tournée vers la mer. Autrefois les habitants étaient des sauniers et des pêcheurs, aujourd’hui, ils sont marins et ostréiculteurs.

La pointe du Chapus possède un port utilisé par les ostréiculteurs et une petite flotte de chalutiers.

L’ancienne gare SNCF (restaurée en 2004) témoigne de l’importance du trafic ostréicole et touristique qu’elle connut jusqu’en 1970 avec la ligne Paris Austerlitz-Le Chapus. Une deuxième gare existait au centre de la commune tant la quantité d’huîtres a expédier était grande, surtout lors des fêtes de fin d’année. Aujourd’hui, les camions remplacent le train via la plateforme de transit des produits de la mer inaugurée en 2003.

Bourcefranc-Le Chapus est le 1er port ostréicole du bassin Marennes-Oléron, par le nombre d’ostréiculteurs inscrits maritime. C’est pourquoi, la commune est dotée d’un établissement réputée, le Lycée Aquacole de la Mer et du Littoral, où ses élèves peuvent y préparer les baccalauréats traditionnels mais surtout des brevets de techniciens liés aux activités maritime.

Autrefois, le port était utilisé par les bateaux qui assuraient le transport des voyageurs et des marchandises (vin, huîtres, sel) entre Oléron et le continent, avant la mise en place des bacs (1946-47) remplacés eux-mêmes par le viaduc en 1966.

Le port de Bourcefranc-Le Chapus est aujourd’hui le 1er port ostréicole du bassin de Marennes-Oléron. Il est un des tout premier port ostréicole de France avec de nombreuses cales de déchargement et de mises à l’eau professionnelles.

Il dispose, depuis 2017, d’une aire de carénage.

Par sa situation géographique privilégiée, au coeur du bassin Marennes-Oléron, les professionnels des communes voisines viennent stationner dans le port du Chapus et d’autres souhaiteraient pouvoir y venir.

Il est aussi un point de départ pour les excursions vers Fort Boyard et l’Île d’Aix et du Bateau-Passeur qui fait l’aller-retour entre Bourcefranc-Le Chapus et Le Château d’Oléron en juillet et août.

 

Le site de Daire

Le site de Daire est situé au Nord-Ouest de la Commune. C’est un site, qui autrefois, était occupé en son milieu par des terres agricoles, ce qui permettait aux ostréiculteurs qui avaient leur cabane côté mer, d’exploiter des parcelles de vignes (parcelles étroites et tout en longueur).

Avant que l’ostréiculture ne prenne vraiment de l’essor, de nombreuses familles de Bourcefranc possédaient des terres agricoles qu’elles exploitaient. La viticulture était très développée sur l’ensemble de la Commune. Cela permettait un partage d’activités et ainsi de pouvoir employer du personnel, toute l’année, en fonction des saisons. A la fin du XIXe siècle, le « phylloxéra » ravagea le vignoble local, puis l’ostréiculture prit le dessus sur ces activités agricoles.

Le Rocher de Daire, autrefois « d’Erre », était un des points d’embarquement pour le sel avec le port du vieux Chapus, les ports de Chatain et de la Sainceaudière, aujourd’hui disparus.

On peut s’y promener à pied ou en vélo pour en faire le tour par de la pointe des Chardons. Suivant les marées, regarder les ostréiculteurs travailler dans leurs concessions, tout en admirant les côtes de l’île d’Oléron.

Renseignements auprès de la Mairie de Bourcefranc-le-Chapus et de l’Office de Tourisme de Marennes Oléron.